Après plus de 25 ans d’observations et d’interactions avec les chevaux, Guillaume Antoine prend conscience que le mode de fonctionnement des chevaux entre eux pouvait apporter une dimension nouvelle à celui des humains en entreprise. C’est ainsi que Horses & Coaching® fut créée.

Les thématiques de travail avec la méthode Horses & Coaching®

L’équicoaching permet de travailler individuellement sur les notions de connaissance de soi et de leadership. Puisqu’il s’agit d’un moment expérientiel entre l’homme et le cheval, il est permis de « s’autoriser » : modifier ses modes de communication, accepter ses émotions et les exprimer, sortir de sa zone de confort… La confiance en soi et l’estime de soi sont ainsi renforcées.

En collectif, la mise en relation avec le cheval conduit bien évidemment à prendre toute la mesure du niveau d’intelligence collective du groupe.

Ainsi, qu’il s’agisse d’une personne ou d’une équipe, c’est avant tout une question d’expérimentation.

Pour en savoir plus sur les accompagnements proposés par EQUIEM

La particularité de la méthode Horses & Coaching® est qu’elle centre l’attention de l’individu sur ses capacités à déployer un certain nombre de savoir-être propices à la construction d’une relation de confiance avec son interlocuteur. On explore ainsi plus avant les notions d’engagement, d’implication, d’autorité, de créativité et d’autonomie autour de la fonction de leader (voir notre article « Equicoaching : l’accompagnement le plus pertinent au déploiement des compétences managériales »). Lorsqu’il s’agit d’une équipe, les prises de conscience portent sur la qualité de la communication, les capacités d’organisation mais surtout d’adaptation et d’agilité, d’interdépendance et d’atteinte d’objectifs, en d’autres termes le niveau d’intelligence collective du groupe (voir notre article sur les avancées obtenues en matière de renforcement du collectif grâce à l’accompagnement facilité par le cheval).

Grâce à cette méthode, on aborde les thématiques courantes de management en entreprise… thématiques qui font également partie de la vie des chevaux.

La grande différence est que les chevaux ne les appréhendent pas de la même manière que les humains : les chevaux ont une dimension efficiente de l’interrelation là où les hommes dépenseront parfois une somme considérable d’énergie pour atteindre un niveau d’organisation et de management tout juste efficace.

Comprendre pour conscientiser

Après avoir reçu l’explication de l’utilité d’interagir avec un cheval, et pourquoi celui-ci est un merveilleux vecteur d’apprentissage sur notre mode relationnel et organisationnel, une illustration concrète et commentée est réalisée par l’accompagnant.

Vient ensuite le moment de la rencontre : la personne, ou le groupe de personnes, est invitée à entrer en relation avec le cheval. La rencontre étant à l’initiative de l’humain, celui-ci se place au centre de la zone d’évolution. Le cheval est en liberté, sans lien physique avec l’humain. Ce sont ces conditions de mise en relation qui permettent à la personne ou au groupe de personnes d’exposer ses modes de communication et leur impact dans la relation. L’accompagnant intervient pour des raisons de sécurité (essentiellement pour protéger le cheval face à une personne ou un groupe exerçant trop de pression) ou à la demande de la personne / du groupe.

Ce qui est observé, c’est la capacité de la personne / du groupe à s’adapter à un processus relationnel « imposé » par le cheval (dans le sens où il s’agit d’interagir avec lui comme il le ferait avec n’importe quel autre congénère). En d’autres termes, il s’agit de déployer un certain nombre de savoir-être pour construire une communication non seulement de qualité (claire, fluide, incontestée) mais également engageante (donner envie au cheval de construire une relation de partenariat conduite par l’humain). Chose plus facile à dire qu’à faire ! Combien de fois ai-je vu des personnes certaines de construire rapidement cette relation de confiance avec le cheval et au final s’épuiser à courir autour de l’animal pour le faire simplement bouger. Ce n’est que lorsque la personne accepte d’arrêter de se challenger et de véritablement être présente à l’autre (le cheval en l’occurrence), bref, à lâcher prise, que le cheval enfin accepte de bouger avec elle.

Il s’agit bien de conscientiser (ou de confirmer) notre comportement vis-à-vis de l’autre lorsque nous sommes amené(e) à interagir avec un tiers.

Conscientiser pour améliorer

Conscientiser est une chose, en faire quelque chose en est une autre.

Le pas n’est pas si aisé à faire. Pour certains, cela s’apparente à franchir le Rubicon : plus rien ne sera pareil après.

La première étape est d’abord la prise de conscience. Elle est d’autant plus efficace et marquante qu’il n’y a aucun jugement de la part du cheval. Laisser faire l’autre est une de ses grandes qualités : tant que pour lui notre intention n’est pas claire, il nous permettra de recommencer l’expérience, en modifiant notre comportement, en osant plus, sans signe d’impatience ou de critique mal placée comme cela est souvent le cas dans les interactions humaines. Le cheval nous offre ainsi comme un soutien à tenter autre chose, à entrer en action pour améliorer les savoir-être indispensables à l’instauration d’une relation de confiance. C’est là que l’accompagnant est indispensable : aider la personne ou le groupe à cartographier ses points forts mais aussi ses pistes de progrès puis, dans un premier temps, à identifier ce qui peut être mis en place pour concrétiser ces pistes de progrès.

 

C’est là que réside la plus-value et toute la puissance de la méthode : rechercher l’efficience pour une performance durable, basée sur le principe de la confiance partagée et permettre à l’individu ou au groupe de construire une cartographie de ses capacités à atteindre cette efficience.

 

Qu’en pensez-vous ?

Avez-vous déjà expérimenté un accompagnement facilité par le cheval ? Quels en ont été les apports ?

Partagez avec nous nos réflexions et vos expériences…Au plaisir de vous lire !